Je me borne à l'égotrip et si ça continue demain je me fais enlever trois côtes

Il se fait aussi appeler Marc
Par ceux qui le croisent dans un parc
Il n’a pas l’âme d’un monarque
Il n’aime pas trop qu’on le remarque

Il est aussi le mauvais Nema Cram
Mais s’il n’est pas qu’un simple quidam
Ce n’est pas un p’tit dealer de came
Il est plutôt « bonjour madame »

One Sourcil l’appelle Marcox
C’est un éternel paradoxe
Il n’est pas fait pour la boxe
Même taillé comme un juke-box

Il écrit AS 47…
Pour que les jeunes filles distraites
N’ajoutent pas le S du poète
A cette boutade incomplète

Mais sache mon petit Marcounet
Que j’ai conscience de faire pitié
Je vais donc me grouiller d’abréger
Merci de ton amitié


(p)&(c) L 2004



Il est un peu sado-maso
C’est notre Marco
Tout comme Pantxo il est déconneur
Et c’est un homme d’honneur
Jamais à l’heure
Mais un grand bosseur
Ne rend jamais les coups
On l’aime beaucoup
Contre la société et l’Etat
Parfois il se met dans des états
Il est amoureux d’une fille
Qui l’a jeté comme une bille
Un de mes meilleurs amis
Et ne sera jamais mon ennemi
Le frère que j’ai jamais eu
Sans lui ma vie est fichue


(p)&(c) SSGD 2004




I : Ombre


Il est des jours où tout est gris,
Ou sur mon cœur, désert aride,
Des sanglots réduits en débris,
Glissent, courent et font des rides.

Il est des jours où la douleur
Me prend dans ses amères serres,
Où mon esprit, vide d’ardeur,
Prend des couleurs crépusculaires.

Il est des jours où tout me fuit,
Où la lumière régresse,
Laissant tomber plus tôt la nuit,
L’ombre froide de la tristesse.

II : Lumière


Mais dans la nuit, une lumière,
Annonçant le nouveau matin.
M’éblouit de son âme claire,
Faite d’amour adamantin.

C’est une étoile qui brise
La mélancolie, la douleur ;
A ses côtés, l’ombre s’irise
Et s’illumine de bonheur.

C’est une étoile irremplaçable
Un trésor immense, infini,
De bonté, de joies ineffables…
- Cette étoile c’est un ami…

Merci



(p)&(c) Pantxxx 2004



Homme d’esprit, homme de cœur
Sous sa timide modestie
Il garde un cœur de rubis
Une âme habillée de fleurs

Cet écrin à nul autre pareil
Comme la pêche à son noyau
Garde en son sein un joyau
Aux mille éclats de couleur vermeille

Auprès de lui je me suis vue mûrir
A sa source me suis abreuvée
Et nourrie de son amitié
J’ai senti mon âme grandir

Funeste le jour que le dernier
Où son œil un peu brillant
Qui nous observe lucidement
Cessera de nous regarder

Alors tous perdrons quelque chose
Car chaque grand qui quitte ce monde
Chaque ami qui quitte la ronde
Tire une porte à jamais close

O Monde, vallée de douleurs
Ne tremble ni devant les armes
Ni les cris, ni même les larmes
Pour un ami d’une telle valeur

Auréolé d’une douce chaleur
Rayonnant de sérénité
De foi et de félicité
Il garde une grande place dans mon cœur


(p)&(c) L 2005



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