Sous la pluie

Rêveur, trempé en cette nuit non étoilée
Oubliant le froid, la pluie, je songe à toi. Les
Pleutres en leurs demeures cherchent abri ; des toits laids
Leurs masquent ton visage par la beauté voilé.

Je sens les gouttes, elles coulent puis me mouillent
Mais que vaut la pluie face à la fille des dieux ?
Glisse un sourire sur ma face de gargouille
L'immondice des enfers a touché les Cieux

Car j'ai vu en quel lieu les étoiles avaient fui
Elles luisent en ton iris ; je plonge en ce puits
Lumineux. Seule ta présence chasse la nuit.

Interdit je bégaye, ma peau devient blême,
Noyé en tes yeux je peux y lire des poèmes
Et sur tes cheveux je veux poser un diadème.




(p)&(c) Achim Shark 2010
dessin tiré des Céréales du dimanche matin par Zack Weiner

Commentaires

  1. Mais pour qui ? Mais pour quoi ? Achim Sha-sha-shark s'en bat-bat-bat en vrai, c'est surtout un petit sonnet en alexandrins (plus ou moins) histoire de se défouler sans se prendre trop la tête parce que chacun sait que je ne blèmis jamais, je rougeois, et pas qu'un peu en plus.

    Mais tout ça pour préparer la venue prochaine de "Place assise" qui sera mon poème le plus abouti (même si ça n'en pas trop le chemin), où l'on parlera en vrac de monologues maladifs, de promenades noctures, de la femme de ma vie et de son mariage et sûrment plein d'autres trucs encore, c'est en cours de construction. Ce sera donc le meilleur (si, si) et sûrement le dernier aussi, enfin on verra, mais je l'écris dans cette optique-là, on verra le jour venu.

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